Travaux d’assainissement de la rue Blaise Pascal à Nouméa

Dans le cadre de la mise en séparatif du réseau d’assainissement du quartier de l’Anse-Vata prévue au Schéma Directeur d’Assainissement de la Ville de Nouméa, nous avons rencontré Cédric Louis (chargé d’opération) et Eric Parc (gérant de l’entreprise Pacific VRD). Le but de ce chantier est de protéger le milieu récepteur en supprimant les rejets d’eaux usées en temps de pluie dans la baie de l’Anse Vata. Pour cela il était nécessaire de séparer le réseau d’eaux usées de celui des eaux pluviales.

 

 

Faire un chantier vert « est une volonté de notre division dès que les chantiers durent plus de 6 mois » explique Cédric Louis.

 

Un enjeu environnemental : la gestion de l’eau

La gestion des eaux sur le chantier est primordiale. Pour éviter toute pollution due aux travaux, des bacs de rétention sous le groupe électrogène ainsi que des bassins de décantation pour les laitances de béton ont été mis en place. De plus, les eaux extraites du sous-sol sont filtrées par des big bags au niveau des regards avant de rejoindre le réseau d’eaux pluviales.

 

 

Un chantier dans un quartier

Une des spécificités de ce chantier est d’être sur la voie publique et devant des établissements scolaires (le lycée Blaise Pascal, le collège de Cluny et l’école Les Lys). Certaines actions peuvent donc gêner la circulation. « Pour des phases de travaux, il a fallu s’adapter au calendrier des vacances scolaires. Nous avons aussi pris contact avec les directeurs de l’ensemble des établissements avant le lancement du chantier afin d’avoir connaissance des périodes d’examens ou encore du temps de sieste à l’école maternelle pour réduire les nuisances sonores en ajustant au mieux les périodes bruyantes. »

 

 

 

Sensibilisation des ouvriers

« Tout chantier est susceptible de générer des nuisances sur l’environnement proche, il est donc important pour les limiter de faire adopter les bons gestes au personnel grâce à la Charte Chantier Vert. » commente Cédric Louis. « Ils y sont d’ailleurs sensibles car ils posent des questions pour mieux comprendre » précise Eric Parc L’entreprise n’a pas vu cette charte Chantier vert comme une contrainte car « les dépenses engendrées pour acheter des bacs de stockage réutilisables sont en fait des investissements » selon Eric Parc.  La démarche est jugée comme simple à appliquer, en revanche, « il y a un vrai travail pour la faire vivre auprès des salariés » reconnait Eric Parc. En effet, les « quart d’heures » sécurité et environnement sont mis en place pour sensibiliser les ouvriers. Enfin, il souhaite changer certaines habitudes comme le fait d’allumer les engins alors qu’ils ne seront pas utilisés dans l’immédiat.